Les prairies font d’excellents sujets de pastel sec ! Elles sont relativement faciles à trouver, peuvent être traitées de mille et une façons, et regorgent d’élements ravissants. J’aime particulièrement représenter les fleurs sauvages au milieu de l’herbe folle.
Prairie au pastel sec
Matériel utilisé :
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- Papier pour pastel Pastelmat (ici bleu foncé 30*40cm)
- Bâtonnets Unison
- Bâtonnets Girault
- Sac Etchr
Composition de ma prairie au pastel
Mon sujet est simple : Une bande de ciel, une bande d’arbres lointains, et la prairie. Cela constitue trois bandes horizontales qu’il est important de faire varier en taille pour ne pas avoir un rendu trop ennuyeux.
Je travaille de bas en haut, ou plus précisément, de l’arrière-plan vers le premier plan.
La prairie, comportant buissons et fleurs sauvages, contient suffisamment de variété pour faire un très agréable premier plan.
Des pastels verts pour une belle verdure
Mes verts sont essentiels à la réussite (du moins à ma satisfaction) de mes tableaux. Une variété de verts clairs, moyens, foncés, chauds, froids, intenses, muets, est très importante pour pouvoir représenter la végétation sous toutes ses formes. Apprendre le pastel sec sans un minimum de nuances est difficile, car les mélanges sont plus limités qu’avec de la peinture. Si vous aimez peindre la nature, assurez-vous d’avoir plusieurs verts.
Par exemple, les arbres lointains contiennent un vert d’eau et un vert frais pour les lumières. Les sombres assurent les ombres, et les verts intermédiaires sont absents.
Ma prairie, plus proche, contient des verts plus vifs, et une variété de verts intermédiaires en plus des clairs et des sombres. C’est ainsi que je la différencie et que je la rapproche.
Les formes des végétaux au pastel sec
Dans ce type de tableaux, je ne définis pas chaque feuille précisément. Une marque laissée par le pastel = Une feuille. Je les oriente selon mes besoins, et je profite de l’usure naturelle des pastels pour obtenir différentes formes.
Les tracés les plus fins sont obtenus avec l’arête des bâtonnets. Ici, c’est un pastel Girault qui m’a permis de tracer les fines tiges ou branches de certaines plantes.
Les fleurs sont le plus souvent manifestées par de simples points. Plus il est gros, plus la fleur est proche ou volumineuse. N’oubliez pas la perspective : Les fleurs lointaines sont plus petites.
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