Peindre un saule pleureur au pastel sec peut sembler compliqué : Il y a beaucoup de détails ! Voici une façon de le simplifier pour le peindre plus rapidement et lui donner du caractère.

Avec quelques astuce, on peut en faire l’arbre reconnaissable entre tous que nous connaissons. C’est pour une séance en plein air que je vous emmène avec cette création !

Saule pleureur au pastel sec

Mon matériel de pastel en plein air

Influence de la couleur du papier

Pour ce tableau j’ai utilisé une feuille de Pastelmat couleur sienne, une sorte de teinte saumon assez claire. J’ai l’habitude de travailler plutôt sur des supports foncés (anthracites, bleu foncé) et je trouve que le rendu est très différent. Cette nuance orangée qui se voit par endroits apporte une certaine lumière à cette scène bucolique. Pour exacerber cet effet, j’ai aussi mélange des roses aux verts du feuillage.

Pour le type de papier, je vous conseille cet article : Choisir son papier pour pastel sec.

Les saules pleureurs au pastel sec

J’adore peindre en plein air pour de multiples raison. L’une d’elle est que cela m’oblige à trouver des moyens de simplifier les sujets que je représente. Ici, j’ai matérialisé les branches tombantes du saule pleureur par de longues trainées vertes. En utilisant l’arête du bâtonnet j’obtiens des traits fins, mais en utilisant la tranche avec une pression légère, les traces semblent tomber en cascade.

La composition du tableau

Représenter un paysage d’après nature ou d’après photo permet à l’artiste de prendre des libertés. Selon les cas, il peut en prendre très peu et reproduire fidèlement ce qu’il a sous les yeux – ou bien changer la majorité de la scène. Les changements permettent de véhiculer sa vision, de clarifier (les paysages sont souvent des sujets très chargés), d’amplifier un effet comme par exemple la perspective.

Dans le cas de ce paysage au pastel, j’ai choisi de simplifier drastiquement l’arrière-plan en matérialisant une végétation très floue. J’ai choisi des bleus-verts qui viennent faire ressortir les verts tendres des saules pleureurs.

J’ai également pris soin de détailler plus amplement celui de gauche, qui est plus près de nous. En lui apportant plus de contrastes qu’à celui de droite, je souhaite attirer l’attention sur lui. Le message est : Le saule de gauche est le point focal du tableau.

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Dernière mise à jour : 8 juillet 2024

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